Il est indispensable de faire appel à un professionnel pour ces installations. Souvent il s’agit d’un contrat annuel avec un chauffagiste, qui vous rappelle tous les ans quand il est nécessaire de faire la révision de votre chaudière et qui peut inclure des prestations supplémentaires, comme le dépannage et surtout l’optimisation des réglages de l’installation.
Vérifier la chaudière, effectuer les réglages nécessaires à son bon fonctionnement et la nettoyer au besoin. Selon le type et l’âge de la chaudière collective, le technicien va ainsi évaluer ses performances énergétiques et environnementales qu’il va mettre en perspective avec celles des chaudières les plus performantes aujourd’hui sur le marché. Il s’agit ainsi de son rendement nominal et de ses émissions de polluants atmosphériques. En l’occurrence, les NOx (oxydes d’azote) pour les chaudières gaz et fioul, et les COV (composés organiques volatiles) et poussières pour les chaudières bois et autres biomasses.
L’ideal serait de régler la température entre 19 et 21 °C1 dans les pièces à vivre, et 17 °C la nuit et en journée pour les pièces peu occupées. Il est également conseillé de baisser le chauffage de 3 à 4 °C en cas d’absence supérieure à 2 heures.
Dans les quinze jours suivant sa visite, le professionnel remet une attestation d’entretien que la copropriété devra conserver pendant deux ans minimum afin de pouvoir la présenter lors d’un contrôle ou sur demande de l’assurance en cas de sinistre.
L’attestation remise par le professionnel doit comporter :
• La liste des opérations effectuées et des défauts corrigés lors de la visite d’entretien ;
• Si besoin, le taux de monoxyde de carbone mesuré ;
• Le résultat de l’évaluation de la performance énergétique et environnementale de la chaudière : rendement et émissions de polluants atmosphériques ;
• Des conseils pour utiliser au mieux la chaudière et l’installation de chauffage.
Baisser le chauffage de 1 °C1 permet de réduire la consommation de 7 %. Pour maîtriser son système de chauffage, l’installation d’un système de régulation et de programmation constitue l’une des alternatives les plus efficaces.
Robinets thermostatiques, thermostats d’ambiance, sonde extérieure… Ces dispositifs permettent de baisser la consommation de 5 à 15 % supplémentaires. De quoi réaliser de réelles économies sur votre facture d’énergie !
Le ramonage des conduits d’évacuation des fumées n’est pas obligatoire pour les chaudières dites étanches (chaudières à ventouse, VMC-gaz…). Toutefois, lors de l’entretien de la chaudière, le professionnel doit impérativement vérifier l’étanchéité du conduit et nettoyer le conduit du raccordement. Un conduit obstrué ou non étanche peut en effet entraîner une intoxication au monoxyde de carbone. Il s’agit ainsi d’éliminer les dépôts accumulés sur les parois intérieures et de faciliter l’évacuation de la fumée.
Avec le temps, les tuyaux permettant la circulation d’eau chaude de chauffage au sein de l’immeuble finissent par s’encrasser. Plusieurs faits permettent ainsi de détecter cet embouage, comme des zones plus froides que d’autres sur les radiateurs ou des bruits inhabituels sur le circuit de chauffage et la chaudière. Autre signe caractéristique : si l’eau purgée des radiateurs n’est pas transparente mais orangée ou noire. Enfin, la difficulté à obtenir une température correcte, malgré une chaudière tournant à plein régime doit aussi alerter.
Effectuer un désembouage va en outre permettre de diminuer la consommation énergétique, et donc les charges de chauffage. Et pour cause, un millimètre de tarte seulement diminue, de 5 à 10 %, le rendement de la chaudière et des radiateurs. Et la surconsommation causée par les boues peut atteindre les 15 %. Ce faisant le matériel de chauffe sera davantage préservé avec, à la clé, un allongement de l’espérance de vie de la chaudière et de l’ensemble du réseau. Sans compter un plus grand confort au quotidien, du fait de difficulté moindres pour chauffer les logements.
L’apparition de fuites constitue toutefois le principal risque d’une telle opération. Les boues collées sur les parois peuvent en effet parfois colmater une fuite, le plus souvent sur les vieilles installations. Celle-ci devra alors être réparée dans la foulée avant la remise en eau.
Lors de sa visite, le professionnel vérifie l’état et le fonctionnement du système de chauffage, procède à un nettoyage et peut modifier les réglages afin sue l’optimiser et ainsi permettre à l’ensemble des copropriétaires et locataires de réaliser des économies sur leurs charges.